Maison ancienne de Céret ayant appartenu à l’archevêque et enfant de Céret, Pierre Soubiranne (1828-1893). Il l’avait achetée à la famille Fabrer qui l’avait acquise en 1733.
Pierre Soubiranne aura une vie bien remplie : après avoir été accepté à Saint Nicolas du Chardonnet à Paris, il ne tarde pas à rejoindre le Séminaire de Saint Sulpice, dont le niveau est très élevé. Le voilà ordonné prêtre. Il va participer à la création des écoles françaises d'Orient et de Syrie. Il accompagne l'archevêque Monseigneur Lavigerie au concile du Vatican. Lavigerie était surchargé de travail à Alger, le pape Pie IX nomme Soubiranne auxiliaire d'évêque. En 1872, il est consacré évêque missionnaire en l'église Saint Augustin à Paris des mains de l'archevêque d'Alger. En 1879 Soubiranne qui demande à rentrer au pays, obtient le siège Episcopal de Belley, dans l'Ain. Le revoilà en pleine action, il fonde un collège, un orphelinat, et achève le procès apostolique de Jean Marie Vianney, curé d'Ars, le seul curé qui accède à la sainteté.
Sept ans après, il se retire dans sa ville natale, Céret, muni du titre d'Archevêque.
Il meurt au mas de Llamouzy (devenu le mas Soubiranne) le 17 juin 1893. Ses obsèques furent à l'image du personnage: l'évêque de Bellay, son successeur, vint célébrer la messe. L'oraison funèbre du Cardinal de Luçon eut droit à la publication. Pierre Soubiranne rejoignit la sépulture de ses ancêtres dans l'ancien cimetière. Mais au-delà de la mort, son repos fut un jour troublé. Pendant un gros orage la foudre tomba sur sa sépulture et provoqua l'ouverture de son cercueil.
Maison ancienne de Céret ayant appartenu à l’archevêque et enfant de Céret, Pierre Soubiranne (1828-1893). Il l’avait achetée à la famille Fabrer qui l’avait acquise en 1733.
Pierre Soubiranne aura une vie bien remplie : après avoir été accepté à Saint Nicolas du Chardonnet à Paris, il ne tarde pas à rejoindre le Séminaire de Saint Sulpice, dont le niveau est très élevé. Le voilà ordonné prêtre. Il va participer à la création des écoles françaises d'Orient et de Syrie. Il accompagne l'archevêque Monseigneur Lavigerie au concile du Vatican. Lavigerie était surchargé de travail à Alger, le pape Pie IX nomme Soubiranne auxiliaire d'évêque. En 1872, il est consacré évêque missionnaire en l'église Saint Augustin à Paris des mains de l'archevêque d'Alger. En 1879 Soubiranne qui demande à rentrer au pays, obtient le siège Episcopal de Belley, dans l'Ain. Le revoilà en pleine action, il fonde un collège, un orphelinat, et achève le procès apostolique de Jean Marie Vianney, curé d'Ars, le seul curé qui accède à la sainteté.
Sept ans après, il se retire dans sa ville natale, Céret, muni du titre d'Archevêque.
Il meurt au mas de Llamouzy (devenu le mas Soubiranne) le 17 juin 1893. Ses obsèques furent à l'image du personnage: l'évêque de Bellay, son successeur, vint célébrer la messe. L'oraison funèbre du Cardinal de Luçon eut droit à la publication. Pierre Soubiranne rejoignit la sépulture de ses ancêtres dans l'ancien cimetière. Mais au-delà de la mort, son repos fut un jour troublé. Pendant un gros orage la foudre tomba sur sa sépulture et provoqua l'ouverture de son cercueil.